« Dans une petite localité, nommée Le Monastier, sise en une
agréable vallée de la montagne, à quinze milles du Puy, j’ai passé environ un
mois de journées délicieuses. […] Chacun avait à cœur
d’être aimable et utile pour un étranger. Cela n’était pas dû simplement à
l’hospitalité naturelle des montagnards, ni même à l’étonnement qu’on y avait
de voir vivre de son plein gré au Monastier un homme qui aurait pu tout aussi
bien habiter en n’importe quel autre endroit du vaste monde ; cela tenait
pour une grande part, à mon projet d’excursionner vers le Sud, à travers les
Cévennes.»
Voyage avec un âne dans les Cévennes, chapitre I